Méthode de rajeunissement réalisée au moyen des extraits placentaires

La réalisation des produits de beauté à base d’extraits de placenta, d’embryons et de tissu conjonctif est une des étapes les plus importantes parmi celles qui ont été parcourues jusqu’à ce jour dans la voie qui doit nous conduire au rajeunissement de l’organisme et de sa surface cutanée.

Ces produits ont mis à notre disposition des moyens nouveaux dont les résultats s’ils ne sont pas miraculeux, se révèlent satisfaisants et autorisent tous les espoirs d’amélioration dans un avenir très proche.

Les indications que je vais donner aux Esthéticiennes sur les différents extraits tissulaires sont un simple aide-mémoire rédigé dans le but de leurs permettre d’avoir une vue d’ensemble sur les différents produits préparés par les Laboratoires.

Les extraits placentaires

Extraits placentaires

Extraits placentaires

C’est un savant Soviétique, le Professeur Filatov, que nous sommes redevables de la méthode de rajeunissement réalisée au moyen des extraits placentaires. Bien qu’elle ait été vulgarisée dans tous les journaux et revues rappelons brièvement ses données.

Le Professeurs Filatov, membre de l’Académie de Médecine de l’U.R.S.S., mit au point en 1933 un procédé de greffe de la cornée en utilisant des tissus qui avaient été réfrigérés avant l’emploi.

Il avait pu constater, en effet, que le greffon soumis à l’action du froid dégageait une substance de défense favorisant son processus vital et lui permettant de survivre.

Ayant entrepris l’étude systématique des tissus réfrigérés et de leur action sur l’organisme où ils étaient greffés, Filatov émit, après quelques années d’expérimentation, la célèbre théorie à laquelle est lié son nom :

Lorsqu’un tissu est séparé de son organisme et est maintenu dans des conditions défavorables, mais non mortelles, de survie, sa nature bio-chimique se transforme.

Il produit, alors, des stimulateurs biogènes non spécifiques, qui peuvent exciter les réactions vitales des organisme dans lesquels on les introduit.

Ainsi, un fragment de peau soumis à l’action du froid, à 2 degrés au-dessous de zéro, par exemple, continue à vivre et secrète des substances stimulantes qui, administrées à un organisme malade ou épuisé, activent ses réactions physiologiques et facilitent la guérison.

Bio-stimulines

Toute parcelle de tissu humain, animal et même végétal, secrète des stimulants biologiques du moment qu’elle a été placée dans des conditions défavorables de survie. On a donné à ces stimulants le nom de Bio-stimulines.

L’organisme vivant où ces parcelles de tissu sont introduites, soit  sous forme d’implants, soit en injection sous forme d’extraits, pompe les bio-stimulines et se procure ainsi un surcroit d’énergie vitale qui représente un stimulant puissant de toutes ses fonctions.

Les moyens mis en œuvre pour déclencher dans les tissus le processus de défense et de conservation qui produira les bio-stimulines sont très variés. Mais c’est le froid qui est, en général, le plus utilisé pour des raisons d’ordre pratique et économique.

Tous les tissus, nous venons de le dire, sont aptes à nous donner des stimulines biologiques ; si on donne la préférence au tissu placentaire, c’est qu’il est facile de se procurer du placenta dans les cliniques et les abattoirs.

Le placenta livré aux laboratoires spécialisés est soumis à une longue série de manipulations ; il souffre pendant huit jours, environ, dans la glacière pour être ensuite préparé en implants et en extraits pour l’usage médical ou cosmétique.

Les extraits placentaires destinés aux soins de beauté sont préparés et incorporés dans des excipients particuliers afin qu’ils puissent pénétrer à travers la couche cornée et dégager leurs bio-stimulines dans les tissus épidermique au niveau de la couche germinative.

Leurs propriétés

Leurs propriétés seront utilisées en esthétique dans les cas suivants :

Peau grasses et pores dilatés. Peaux fripées. Ridules. Soins du buste. Rajeunissement cutané.

Peau grasses

Peau grasses

Ils sont préparés en solutions aqueuse et huileuse.

Les solutions aqueuses sont indiquées pour les sujets dont la peau irritable et hypersensibles, tolère mal l’alcool.

Les solutions légèrement alcoolisées à 16-18 degrés conviennent aux épidermes épais et gras. Elles se conservent mieux que les précédentes et sont plus tonifiantes.

Signalons que ce traitement demeure empirique, malgré tout ce qui nous venons de dire, puisque nous ignorons encore la formule des bio-stimulines dont nous nous contentons de constater l’efficacité.

L’esthéticienne pourra utiliser sans crainte les extraits placentaires sur toutes les peaux mais elle veillera à utiliser des préparations qui ne soient pas déshydratantes.

Un commentaire

  1. Vital Bédard

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