Le traitement par des cellules fraîches

Depuis quelques années l’expression traitement par les cellules fraîches est devenues familière à toutes les Esthéticiennes.

Ce type de traitement

Il suffira, donc, de rappeler qu’il consiste à injecter des broyats de glandes prises sur le fœtus de bovidé immédiatement après son prélèvement sur la bête gravide.

Créee par la Dr. Niheans de Vecey, cette méthode à bénéficié d’exposés très détaillés dans la presse à cause de quelques patients de ce médecin, vieillards illustres connus du grand public.

Les obligations de leurs charges écrasantes les avaient incités à rajeunir leur organisme pour ne pas atteindre des imperfections par un meilleur équilibre général que ce traitement parvient souvent à réaliser.

Un organisme

Un organisme

La thérapeutique interne de Niheans retint l’attention de certains chercheurs qui étudièrent le moyen de l’adapter à l’application locale.

C’est le Docteur Oleon qui, le premier en France, nuit au point en 1957 de crèmes auxquelles avaient été incorporés les broyats de certains tissus embryonnaires.

Ces crèmes contenaient non seulement l’extrait liquide des tissus mais le parenchyme même de la cellule et ses éléments dynamogènes les plus nobles et les plus nutritifs groupés autour et dans le noyau cellulaire.

En présence, du double problème de la pénétration et de la conservation, l’auteur de ce nouveau procédé dut mettre au point des excipients intra-derm spéciaux, ultrasolubles, et utiliser des conservations capables de ne pas léser les éléments fragiles de l’activité cellulaire, notamment les mitochondries et les débris nucléaires.

Encouragé par les résultats le Dr Oleon s’est intéressé, depuis, à l’utilisation des cellules de culture.

Partant, d’explants embryonnaires, c’est-à-dire de cellules prises sur des embryons, il obtint des cultures de tissu particulièrement riches et proliférantes dans des milieux renouvelés. Cet auteur donne la préférence aux cellules de culture pour les raisons suivantes :

Le vieillissement cellulaire

On a souvent répeté que le vieillissement cellulaire venait d’une saturation du milieu extérieur, en l’occurrence dans l’organisme, le milieu extra-cellulaire ; saturation en produits métaboliques normaux, mais toxiques la cellule tend à s’isoler, à diminuer sa perméabilité capillaire, à ralentir ses échanges, à se scléroser, et elle s’achemine vers cette vie ralentie qui caractérise la sénescence.

Si on avait la possibilité d’épurer dans l’organisme ce milieu où baignent les cellules, il n’y aurait pas de vieillissement cellulaire.

La culture des tissus l’a amplement prouvée ; dans un milieu convenablement renouvelé et pur une cellule peut vivre et se reproduire convenablement, sans manifester aucun signe de sénescence.

Elle apporte la preuve de l’indépendance de la vie cellulaire par rapport à la vie de l’organisme entier.

La survie cellulaire

Nous savons que certaines cellules continuent à vivre même après la mort de l’organisme : on est parvenu à enregistrer à l’électro-cardiogramme des ondes électriques émises par le cœur d’un homme mort depuis plus de quarante-huit heures. L’homme était mort mais bon nombre de cellules de son myocarde ne l’étaient pas.

C’est cette démonstration de la survie cellulaire qui explique, d’après le Dr Oleon, au même quelques jours après leur incorporation dans un excipient adapté, l’effet obtenu dépasse celui de l’extrait embryonnaire simple.

Cellule

Cellule

Certaines cellules ont été détruites et ont livré la richesse de leur parenchimie, de leurs nucléines et de leurs réserves. D’autres ont été respectées et ont certainement continué à sécréter leurs diastases qui catalyseront les métabolismes cutanés.

Puisqu’elles sont en état de souffrance elles ont certainement sécrété aussi es stimulines biogènes sont on parle au sujet des extraits placentaires ; mais elles ont exprimé ces stimulines in situ, dans le produit de beauté même qui est utilisé.

Par ailleurs, l’introduction dans une culture de certains éléments cyto-toxiques comme les extraits obtenus à partir de cultures que l’on a laissées vieillir et dépérir que l’on peut dire anti-séniles par un phénomène qui rappelle le vaccination.

On peut alors utiliser pour nos applications externes ces cellules préparés, enrichies en produits antiséniles.

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