Sommaire
Vous connaissez bien car ils sont classiques et faciles à observer. Nous pouvons les énumérer comme suit :
Signes distinctifs
- flaccidité et affaissement
- perte de la fermeté
- accentuation des rides
- perte de l’élasticité
- teint fané orienté vers le vieil ivoire
- déshydratation
On exclut de cette liste certains troubles de la pigmentation, telles les kératoses séniles, qui sont ressort médical.
Quelques explications
Les signes du vieillissement de la peau sont donc faciles à observer.
Le plus important est une tendance plus ou moins marquée à l’affaissement ; il ne s’agit pas seulement d’une diminution de la fermeté des tissus due à la déshydratation superficielle ou profonde, mais d’une sorte de flaccidité qui gagne le cou.
Les rides s’accentuent. La peau perd son éclat, moins du fait d’une auto-intoxication que de la diminution générale de la vitalité.
Elle se fane, se flétri, se dessèche souvent et s’oriente vers une coloration vieil ivoire.
A la question : à partir de quel âge convient-il de rechercher les signes du vieillissement ? on peut répondre qu’il n’y a pas d’âge pour vieillir.
La sénescence
Si la sénescence, en règle générale, est la conséquence des années, elle atteint précocement parfois des sujets encore jeunes dont l’organisme n’a pu supporter les épreuves physiques et morales d’une vie tourmentée.
Vous rencontrez dons les visages plus ou moins profondément marqués par les signes qu’on a indiqués, quel que soit l’âge officiel ou avoué.
Lors d’un examen de la peau, regardez s’il y a :
Des imperfections dues a un trouble de la circulation locale
A l’œil nu : Couperose, rougeurs diffuses, rosacée.
A la loupe : On aperçoit la moindre dilatation capillaire ; l’épiderme paraît enflammé.
Au palper : Vous aurez, éventuellement, une impression de chaleur due à l’état congestif.
Quelques explications
Les troubles de la circulation sanguine du visage sont représentés, au point de vue esthétique, par une ensemble de défectuosités englobées, à tort, sous le dénominateur commun de couperose.
On vous parlera de ce problème, si important dans les soins de beauté, mais on voudrait, dès maintenant, vous faire comprendre la nécessité d’établir une nette distinction entre :
- couperose
- rougeur diffus
- rosacée
Vous devez faire cette distinction pour ne pas courir le risque de pratiquer illégalement la médecine, d’abord, et pour avoir recours à des méthodes de soins valables, ensuite.
- couperose : — Nous donnerons le nom de couperose aux veinules rouges et apparentes, les téléangietasies, formées par la dilatation des capillaires, siégeant sur une peau dont l’ensemble du teint ne présente, en apparence, rien d’anormal. Leur lieu d’élection : les pommettes et le nez
- Rougeur diffuse : — Nous donnerons le nom de rougeur diffuse, ou érythrose, au teint rougeâtre des pommettes ou de l’ensemble du visage. Les peaux atteintes d’érythrose présentent, dans 90 % des cas, de la couperose, plus ou moins cachée par la rougeur plus vive des pommettes.
Cette distinction entre érythrose et couperose qui peut paraître tirée par les cheveux se révèle ,au contraire, importante pour le choix des soins.
En effet, s’il est relativement facile de faire disparaître les veinules de la couperose, il est inutile d’intervenir sans savoir recours à un traitement préalable destiné à débarrasser le visage de la rougeur diffuse.
Notons, de plus, qu’il y a des érythroses sans couperose proprement dite.
- rosacée : — On donne le nom de rosacée ou acné rosacée à une affection de la peau dont le traitement relève du médecin spécialiste exclusivement. Elle est représentée par un érythème diffus et permanent des joues, du nez, du menton, s’accompagnent d’un épaississement de la peau et des papules qui évoluent avec lenteur vers la pustulisation
La rosacée, dont nous reparlerons puisqu’elle est souvent l’apanage d’un certaine catégorie de femmes, est une affection devant laquelle l’Esthéticienne doit s’abstenir de tous soins, sans autorisation et accord préalable avec le médecin traitant.
Vous devez vous attachez à surveiller la moindre dilatation capillaire, la surveillance précoce évitant l’extension de ces troubles vasculaires.