Les follicules pilo-sébacées

On désigne sous le nom de Follicules Pilo-sébacés les invaginations de l’épiderme occupées par le poil et dans lesquelles s’abouchent les glandes sébacées.

Les follicules pilo-sébacées sont présents sur toute la surface cutanée, sauf sur la paume des mains, la plante des pieds, le lit unguéal et les demi-muqueuses.

Les follicules sont plantés obliquement

pour saisir leur constitution on peut imaginer que le poil a été réellement implanté dans la peau, qu’il a entrainé avec soi l’épiderme et refoulé le derme pour former une véritable petite poche au fond de laquelle sont situés le bulbe du poil et la papille qui préside à sa croissance et à son développement.

Les follicules pilo-sébacées est composé de :

Un orifice externe

C’est l’Ostium folliculaire souvent visible à l’œil nu, toujours centré d’un poil plus ou moins développé, ou d’un invisible duvet

un court canal en forme d’entonnoir

Dans sa partie rétrécie, le collet s’abouche à la glande sébacée qui déverse la produit de sa sécrétion, le sébum, le long de l’entonnoir, jusqu’à l’ostium, d’où il sa répand sur la surface de la peau.

un canal, plus longue, de forme nettement tubulée

Cette partie profonde du follicule, remplie par le poil, descend jusqu’au niveau de l’hypoderme et dans l’hypoderme même parfois. Elle se termine par un renflement en forme de poire, l’emplacement du bulbe du poil.

Tous les follicules pileux, sauf ceux des poils très petits, et ceux des cils, sont munis d’un muscle errecteur du poil qui redresse les uns et les autres lorsqu’il se contracte.

Parcourons Le follicules pilo-sébacées de l’obstium au bulbe et étudions d’un peu plus près ses différentes parties, comme le coureur cycliste qui va examiner la route le long de laquelle il disputera l’épreuve. C’est, en effet, ce chemin que devront suivre les produits de beauté destinés à aller nourrir la couche germinative de l’épiderme.

1er étape :

De l’ostium au collet de l’entonnoir où s’abouche la glande sébacée.

La glande sébacée

La glande sébacée

La paroi du follicule c’est-à-dire  sa gaîne épithéliale, n’est que le prolongement de l’épiderme qui se déprime en entonnoir.

Elle conserve le même structure : un corps muqueux, une couche granuleuse et un e couche cornée où glisse le poil lubrifié par la sécrétion sébacée.

Ostium et entonnoir folliculaire sont encombrés, donc, par les déchets des substances kératiniques mélangées au sebum. En outre, le pourtoir interne de l’ostium et l’entonnoir sont le siège de colonies microbiennes qui trouvent ici un récepteur idéal pour se nourrir et s’abriter.

2e étape :

Au-dessous du collet et de la glandes sébacée, dans la région moyenne du follicule

Le follicule, qui prend à moment la forme d’un canal tubulé, cesse d’être le prolongement de l’épiderme et présente une double paroi ; deux gaines épithéliales, l’une externe et l’autre interne.

La gaîne épithéliale externe n’est autre que le prolongement du corps muqueux le Malpighi et ne comporte no couche germinative, ni couche cornée.

La gaîne épithéliale interne, composée de trois rangée de cellules, dont la plus interne s’engraîne dans les cellules de l’épidermicule du poil, c’est-à-dire dans la première couche cellulaire du poil, fixe celui-ci dans le follicule ; si bien que lorsque nous l’arrachons, nous entraînons aussi cette gaîne épithéliale.

On pourrait imaginer qu’elle gêne la croissance du poil : il n’en est pas question car elle pousse en même temps que lui jusqu’à l’embouchure de la glande sébacée où elle se désagrège.

3e étape :

Dans la région du bulbe pileux

Bulbe pileux et poil

Bulbe pileux et poil

La gaîne épithéliale interne enveloppe le bulbe du poil et la papille, mère du poil, dont le système nerveux et vasculaire sont particulièrement développés.

Signalons, pour terminer, que d’après certains physiologistes, dont le Dr Foa, de Milan, les follicules pilo-sébacés contiendraient, au niveau de leur collet, de minuscules bulles d’air qui gêneraient un barrage contre elles.

Au manteau acide de l’épiderme viendrait, donc, s’ajouter un manteau gazeux dont les textes classiques et même récents ne font pas mention.

Ajouter un commentaire