Pourquoi et comment se produit la chute des seins

La peau est le tissu sous-cutané sont, nous l’avons montré, les seuls éléments de soutien de la glande mammaire.

Fascia superficialis

Il y a beaucoup des éléments qui conditionnent l’esthétique des seins pour qu’ils soient normales mais pas tomber dans la chute.

Elle s’accroche à la peau pour toutes les petites crêtes fibreuses, tous les petits tractus fibreux qui se détachent de la face antérieure du fascia superficialis pour s’attacher à la face profonde de la peau normale.

Qu’il se produise une perte ou une augmentation du tissu adipeux, nous assistons à une distention de ce tissu et à la perte de son élasticité.

La glande mammaire n’étant pas soutenue convenablement, il se produira une chute du sein.

Ainsi par exemple, après l’accouchement, on constate souvent l’affaissement des seins car leur gonflement excessif pendant la grossesse a provoqué l’élongation du fascia superficialis et le relâchement des fibres élastiques.

La suspension cutanée de la glande mammaire est renforcée certes par le prolongement du faisca superficialis vers la région du cou et par les peauciers du cou ; on peut dire même, par les muscles du dos.

La chute des seins

La chute des seins

Chute par distension

Mais si toniques soient-ils, ces muscles n’arrêteront pas le mécanisme de la chute par distension.

En conclusion : le véritable et unique appareil suspenseur des seins n’est hélas que la peau. C’est la peau, doublée des deux muscles peauciers du cou, qui consiste le seul soutien-gorge physiologique valable.

Il faut bien se rendre à l’évidence : les seins s’accrochent désespérément à la peau pour ne pas tomber.

Un autre facteur, mis de plus en plus évidence au cours de ces dernières années, contribue puissamment à donner aux seins toute leur beauté : C’est l’état du tissu conjonctif.

La glande mammaire plonge, nous l’avons dit, dans un stroma conjonctif qui entoure tous les lobules de la glande.

Or, la consistance de ce stroma a une énorme importance cas il participe de son côté, au même titre que les vaisseaux, à la nutrition des cellules nobles, parenchymateuses.

Il suffit donc, que ce tissu s’altère, diminue ou devienne lâche pour que nous assistons à une modification du volume et de la fermeté du sein.

La ptose

Inscrivons aussi parmi les causes qui interviennent dans la ptose, le fait de ne pas porter un soutient-gorge : le manque de soutien et le ballotement des seins, qui en est la conséquence, aboutit à une distension des tissus cutanés.

Rappelons, enfin, un fait : les seins très développés s’affaissent plus facilement puisqu’ils soumettent la peau à un dur effort.

Dans ce cas la situation est aggravée par une insuffisance circulatoire locale résultat de la compression des vaisseaux par la masse de la glande et les lobules graisseux.

Lobules

Lobules

Ainsi, au moment même où elle subit un étirement qui met à rude épreuve sa capacité élastique, c’est-à-dire, au moment précis où elle aurait besoin d’être le mieux nourrie, de voir renforcer sa tonicité défaillante, la peau ne reçoit plus qu’un sang raréfie.

Que le sein, dans des semblables conditions, ne tombe point, serait un miracle.

En résumé, les causes de la ptose mammaire peuvent se résumer comme suit :

  • relâchement de l’enveloppe cutanée par vieillissement après hypertrophie transitoire
  • diminution du volume de la glande par l’âge ou à la suite de troubles hormonaux
  • réduction du tissu adipeux et conjonctif
  • distension des fibres du faisca superficialis

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